Close

À rebours de l’association persistante entre hospice et mouroir, le développement d’établissements pour la vieillesse au XIXe siècle témoigne d’un souci nouveau dans la société française, celui de prendre soin de ses vieux. A Paris particulièrement, en amont des grandes lois républicaines, un vaste dispositif d’assistance nourrit et loge à vie des milliers de vieux résidents. Vivre et mourir à l’hospice ou en maison de retraite devient une expérience ordinaire de la fin de vie. Révélant la place ambiguë que la société française post-révolutionnaire réserve à ses aînés, faite de rejet et de bienveillance, l’analyse de la vie privée des hospices permet d’avoir accès au regard des premières générations d’assistés sur l’aide sociale en France au XIXe siècle. Mathilde Rossigneux-Méheust est chercheuse au laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes et maîtresse de conférences à l’université Lumière Lyon 2.

Vies d'hospice

QRcode

Vivre et mourir en institution au XIXe siècle

À rebours de l’association persistante entre hospice et mouroir, le développement d’établissements pour la vieillesse au XIXe siècle témoigne d’un souci nouveau dans la société française, celui de prendre soin de ses vieux.

See all description...

Author(s): Rossigneux-Meheust, Mathilde

Publisher: Editions Champ Vallon

Collection: La chose publique

Pub. Date: 2018

pages: 393

Language: French

ISBN: 979-10-267-0746-2

eISBN: 979-10-267-0746-2

À rebours de l’association persistante entre hospice et mouroir, le développement d’établissements pour la vieillesse au XIXe siècle témoigne d’un souci nouveau dans la société française, celui de prendre soin de ses vieux.

À rebours de l’association persistante entre hospice et mouroir, le développement d’établissements pour la vieillesse au XIXe siècle témoigne d’un souci nouveau dans la société française, celui de prendre soin de ses vieux. A Paris particulièrement, en amont des grandes lois républicaines, un vaste dispositif d’assistance nourrit et loge à vie des milliers de vieux résidents. Vivre et mourir à l’hospice ou en maison de retraite devient une expérience ordinaire de la fin de vie. Révélant la place ambiguë que la société française post-révolutionnaire réserve à ses aînés, faite de rejet et de bienveillance, l’analyse de la vie privée des hospices permet d’avoir accès au regard des premières générations d’assistés sur l’aide sociale en France au XIXe siècle. Mathilde Rossigneux-Méheust est chercheuse au laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes et maîtresse de conférences à l’université Lumière Lyon 2.

See all description...

Discover also...