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À peine moins ancienne que la chaire de chinois du Collège de France, la chaire de chinois de l'École des langues orientales représente un élément essentiel du cadre institutionnel dans lequel s'est développée la sinologie française depuis le début du XIXe siècle. Bien qu'elle ait souvent inscrit son action dans le sillage de sa prestigieuse aînée, elle n'en a pas moins préservé son originalité et, sans renoncer à l'érudition, elle a privilégié une approche pratique de la sinologie. Les études rassemblées dans ce volume s'intéressent donc à la place occupée par la chaire de chinois de l'École des langues orientales dans le dispositif général de la sinologie et de l'orientalisme au cours de son premier siècle d'existence (1840-1945), tout en mettant en lumière les rapports que la chaire a entretenus avec les organes gouvernementaux. Car son histoire raconte aussi les destins croisés du pouvoir et du savoir. Toutefois, le regard qui est porté ici vise moins à célébrer l'institution sinologique qu'à démonter son fonctionnement et, en dernier ressort, à saisir sa signification. Si les auteurs s'interrogent sur la manière dont leurs illustres ou moins illustres prédécesseurs ont constitué la sinologie en discipline universitaire, c'est pour établir une généalogie intellectuelle de la communauté à laquelle ils appartiennent.

Un siècle d'enseignement du chinois a l'école des langues orientales 1840-1945

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À peine moins ancienne que la chaire de chinois du Collège de France, la chaire de chinois de l'École des langues orientales représente un élément essentiel du cadre institutionnel dans lequel s'est développée la sinologie française depuis le début du XIXe siècle. Bien qu'elle ait souvent inscrit so

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Author(s): Bergère, Marie-ClairePino, Angel

Publisher: L'Asiathèque

Collection: connaître le japon

Pub. Date: 1995

pages: 384

Language: French

ISBN: 978-2-911053-06-1

eISBN: 978-2-36057-215-1

À peine moins ancienne que la chaire de chinois du Collège de France, la chaire de chinois de l'École des langues orientales représente un élément essentiel du cadre institutionnel dans lequel s'est développée la sinologie française depuis le début du XIXe siècle. Bien qu'elle ait souvent inscrit so

À peine moins ancienne que la chaire de chinois du Collège de France, la chaire de chinois de l'École des langues orientales représente un élément essentiel du cadre institutionnel dans lequel s'est développée la sinologie française depuis le début du XIXe siècle. Bien qu'elle ait souvent inscrit son action dans le sillage de sa prestigieuse aînée, elle n'en a pas moins préservé son originalité et, sans renoncer à l'érudition, elle a privilégié une approche pratique de la sinologie. Les études rassemblées dans ce volume s'intéressent donc à la place occupée par la chaire de chinois de l'École des langues orientales dans le dispositif général de la sinologie et de l'orientalisme au cours de son premier siècle d'existence (1840-1945), tout en mettant en lumière les rapports que la chaire a entretenus avec les organes gouvernementaux. Car son histoire raconte aussi les destins croisés du pouvoir et du savoir. Toutefois, le regard qui est porté ici vise moins à célébrer l'institution sinologique qu'à démonter son fonctionnement et, en dernier ressort, à saisir sa signification. Si les auteurs s'interrogent sur la manière dont leurs illustres ou moins illustres prédécesseurs ont constitué la sinologie en discipline universitaire, c'est pour établir une généalogie intellectuelle de la communauté à laquelle ils appartiennent.

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