La performance est l’un des aspects les plus mis de l’avant dans les organisations. Produire plus avec moins, développer le potentiel maximal des ressources sont en effet quelques-uns des objectifs clés des entreprises. Si les indicateurs de rendement et d’évaluation peuvent varier, la demande d’engagement dans le travail, d’implication et de disponibilité prend une importance grandissante dans de nombreux milieux de travail. Les temps sociaux sont évidemment touchés par ces impératifs, et ce, non seulement dans la sphère du travail, mais aussi dans la vie personnelle et familiale.

Cet ouvrage s’intéresse donc à la question des temporalités sociales en lien avec les injonctions de performance des organisations. Il jette un regard nouveau sur les phénomènes de débordement et de porosité des temps, sur la perméabilité des temps de travail et des temps hors travail et sur la dislocation et l’interférence des temps. Dans un contexte où le stress au travail et l’épuisement professionnel sont des sujets d’actualité, les articles réunis invitent le lecteur à réfléchir au sens du temps de travail et à ses frontières avec les temps familiaux et personnels.